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La galerie Princesse Yennega

La galerie Princesse Yennega est fière d'être la seule galerie à Paris à offrir aux artistes contemporains africains, tous médiums confondus, un espace d'exposition. Yennega c'est d'abord une référence mythologique qui fait partie des racines de l'Afrique contemporaine.

Yennega l'amazone, mère d'un peuple.

L'histoire de la princesse Yennega narre le combat d'une femme pour son indépendance face à la tradition, l'émancipation de l'individu face au groupe et enfin la reconnaissance de celui-ci. Jacqueline Sorel et Simonne Pierron-Gommis dans l'ouvrage Femmes de l'ombre et grandes royales dans la mémoire du continent africain, paru en 2004 chez Présence africaine, raconte la légende ainsi:

N.B. : Les historiens situent mal (entre le XIe et le XVe siècles), l’arrivée des Mossi dans la région de Ouagadougou. La tradition orale rapporte qu’une femme originaire du Ghana actuel fut à l’origine de ce peuple le plus important du Burkina Faso.

"Le voyageur qui se rend aujourd’hui au Ghana n’a aucune difficulté à trouver sur la carte la ville de Gambaga. C’est là que commence l’histoire de Yennega dont le nom signifie" la mince". Son père, le naba Nedega, exerçait alors son autorité sur les populations environnantes parmi lesquelles des Dagomba et des Mamprousi. Il était fier de sa fille dont la douceur et la grâce s’alliaient à un caractère bien trempé.
Dès son plus jeune âge, l’enfant s’intéressa aux animaux. Elle aimait assister aux naissances, cajoler les petits moutons de case; elle ne craignait pas de se glisser sous les pattes des chèvres et ne s’effrayait même pas de voir un serpent se promener dans sa concession. Sa passion pour les bêtes était connue et c’est à elle que l’on apportait les animaux blessés ou les oiseaux tombés du nid. Yennega, qui tenait son savoir d’une vieille femme de la région, pouvait déployer une patience infinie lorsqu’il s’agissait de mettre des herbes sur les plaies ou de nourrir les petits abandonnés. Son animal préféré, cependant, c’était le cheval, un bel animal au poil luisant et à la crinière drue qui pouvait, des heures durant, galoper dans la brousse et devenir l’ami des hommes.
Mais voilà, les chevaux étaient du domaine des hommes. Eux avaient le droit de monter les beaux coursiers de son père, tandis que les femmes et les jeunes filles de la concession étaient cantonnées aux tâches moins nobles de la vie quotidienne. En allant puiser l’eau de la Volta, en transportant sur sa tête les lourds fagots de bois, en pilant les céréales, Yennega ne pouvait s’empêcher d’envier les garçons de son entourage. Comme elle aurait voulu être à leur place !
Plus tard, ils auraient le droit de participer aux palabres sous le tamarinier du village. Plus tard, ils pourraient guerroyer. Plus tard, ils pourraient s’allonger sur une natte ombrée, tandis que les épouses et filles de la famille s’activeraient autour d’eux. Yennega sentait monter en elle les germes de la rébellion.


L’initiation avait été pour elle un cauchemar. Ces vieilles qui étaient venues la chercher. Ce couteau qui avait déchiré son intimité. Ces nuits passées dans l’isolement d’une case et, pour terminer, ces cérémonies rituelles où il fallait, malgré la douleur encore présente, participer aux danses et aux chants. « Tu dois dominer ta peur, lui avait dit sa mère. Tu dois accepter cette souffrance qui a pour but de renforcer ta féminité. Les filles qui n’accepteraient pas la coutume ne pourraient se marier ». Yennega avait serré les dents. Elle avait montré son courage. Sa famille l’avait félicitée; Yennega désormais fera partie du clan des femmes, elle n’appartiendra plus au monde de l’enfance.
Nedega est content de sa fille. Il a bien sûr plusieurs épouses et d’autres descendants, mais Yennega est l’élue de son cœur. Les hommes aiment généralement les enfants qui leur ressemblent et Yennega fait partie de celles-là. Son caractère entier et vif, son intelligence fine, son énergie alliée à sa grâce toute féminine, fait d’elle une jeune fille dont il peut être fier. Yennega joue de tous ses charmes pour obtenir de lui ce qu’elle souhaite : monter enfin un cheval et galoper dans la brousse.
« Les chevaux sont ardents, lui dit son père, et tu risques de tomber. » Yennega ne craint pas les chutes, elle sait les amortir. Ses jambes musclées, encerclant sa monture, lui permettent de tenir longtemps sur le dos de l’animal, en symbiose avec lui, le dirigeant à son gré, lui imposant sa volonté. C’est une sensation de puissance jusqu’alors inconnue. Yennega, qui aime naturellement les animaux, se prend de passion pour ce cheval-là.
Dans la concession, on murmure que le chef a peut-être tort de donner à sa fille autant de liberté. Mais Nedega sourit : « Quel mal y a-t-il à ce qu’une fille se déplace à cheval ? Elle montre des valeurs guerrières que peu de garçons possèdent à ce point dans mon entourage. » Et, de fait, Yennega suit son père dans ses expéditions punitives ou dans ses conquêtes de territoires. Tous deux peuvent caracoler des heures durant sans se lasser. Nedega y trouve tant de plaisir qu’il en arrive à ne plus pouvoir se passer de sa fille.
Le choeur des femmes commence à s’inquiéter : « Yennega a atteint l’âge du mariage. Qui voudra épouser une amazone aussi indépendante ? Il serait temps de s’en soucier. Le chef doit se préoccuper de lui trouver un époux qui, en contrepartie, lui donnera une bonne dot en troupeaux et en nourriture ». Mais Nedega hoche la tête : « Laissez ma fille tranquille, j’ai besoin d’elle ». Et les années passent.


Yennega, pourtant, n’est pas ce qu’on appellerait aujourd’hui « un garçon manqué ». Elle a suffisamment de grâce et de féminité pour attirer l’attention des familles et la notoriété de son père en fait un allié souhaitable. Des occasions de mariage ne manquent pas mais, chaque fois, le refus paternel fait échouer le projet. La jeune fille finit par s’en attrister. Elle commence à trouver contraignante la faveur dont elle jouit auprès de Nedega et, comme sa nature ne l’incite pas à la soumission, elle se met à envisager de s’y soustraire.
Son projet met longtemps à mûrir mais, un beau jour, à l’approche de la saison des pluies, Yennega se décide. A la tombée de la nuit, elle quitte sa case, se rend sous l’abri des chevaux, caresse l’encolure de son préféré, un mâle de couleur blanche à la belle crinière flottante et à la solidité éprouvée et, craignant qu’un hennissement ne la trahisse, lui enfourne dans la bouche une gerbe de mil. Ensuite elle saute sur son dos, exerce sur son flanc une pression de jambes, et part au galop en direction du nord.


Toute la nuit la cavalière et sa monture parcourent le trajet qui longe l’un des bras de la Volta. De temps à autre, ils s’arrêtent pour boire l’eau de la rivière et prendre, l’une un fruit, l’autre des herbes, en guise de nourriture. Au petit matin, ils sont épuisés mais ils se sont soustraits à la colère de Nedega. « Un peu de repos nous fera du bien » pense Yennega. Le jour se lève et les activités reprennent dans les quelques villages qu’ils traversent. A la sortie d’un bois, une case isolée semble accueillante. Yennega met pied à terre et demande à l’homme qui en sort la permission de prendre le frais et de rafraîchir son cheval. Le propriétaire des lieux est un jeune chasseur nommé Rialé. Il n’a pas l’habitude de voir une femme cavalière et il croit donner l’hospitalité à un adolescent. Il installe Yennega sous son toit et s’occupe de bouchonner et de faire boire sa monture. Puis, il attend le réveil de son invité.
Yennega se défatigue une grande partie de la journée. Lorsque la nuit tombe, Rialé vient la rejoindre et s’enquiert de ses motifs de voyage. Les deux jeunes gens découvrent alors leurs identités. Yennega est femme, fille de chef, Rialé est un homme, lui-même de descendance princière. Ils sont faits pour s’entendre et, dès lors, ils ne se quitteront plus. La naissance d’un fils - une joie pour eux -couronne leur union. Ils le nomment Ouedraogo, ce qui signifie cheval mâle, en hommage au beau coursier blanc qui a favorisé leur rencontre.


Ouedraogo a vite acquis les qualités de ses deux parents. Intelligence, habileté, courage, il devient un jeune homme dont ses ascendants peuvent s’enorgueillir. Si bien que Yennega, qui n’a pas oublier ses origines, décide de l’envoyer se présenter à sa famille. En prenant de l’âge, elle ressent quelques nostalgies de son enfance à Gambaga, et elle se soucie de son père. « Tu trouveras un vieil homme, dit-elle à son fils. Il m’aimait beaucoup et je me suis enfuie. Tu lui donneras de mes nouvelles, et tu me diras en retour s’il m’a pardonné et s’il t’a bien accueilli ».
Nedega est surpris. Il n’a plus jamais entendu parler de sa fille disparue, et son émotion est grande en voyant Ouedraogo lui apporter de sa part salutations et présents. L’accueil qu’il réserve à ce messager inattendu est chaleureux. Il écoute avec intérêt le récit du voyage de Yennega, de sa rencontre et de son mariage avec Rialé, de la naissance de Ouedraogo. « Tu m’apportes une bien grande consolation à la fin de ma vie, et tu en remercieras ta mère » dit le vieil homme qui organise en l’honneur de son petit fils des festivités nombreuses. Puis, lorsque le fils de Yennega quitte Gambaga pour prendre le chemin du retour, il lui octroie une escorte de guerriers Dagomba qui vont l’accompagner et s’installer par la suite avec lui dans la région des Boussansés.
La tradition rapporte que Ouedraogo et ces guerriers Dagomba furent à l’origine du peuple mossi. Rialé aurait dit en arrivant : "Je suis venu seul dans ce pays, maintenant j’ai une femme et j’aurai beaucoup d’hommes". "Beaucoup d’hommes" en bambara se dirait Morho-si ou Mogo-si, Moro signifiant "homme" et si "beaucoup". Le village fut donc appelé Morosi puis, par déformation, Mossi.
Ces mêmes traditions restent muettes sur les longues années de vie de Yennega. Elles rapportent seulement qu’après la mort de la mère fondatrice du royaume sa tombe devint l’objet d’une grande vénération et un but de pèlerinage pour les souverains du Mossi. Au décès du Naba de Ouahigouya, on envoyait à Gambaga une des femmes du souverain, et un de ses plus beaux chevaux pour être sacrifiés aux mânes de Yennega.Cela laisse supposer que l’Amazone des Mossis termina son existence dans le lieu même d’où, un beau matin qui précédait la saison des pluies, elle avait pris la fuite avec son cheval blanc pour aller rencontrer son chasseur et y fonder sa dynastie".

C'est en 1896 que le royaume mossi de Ouagadougou devient un protectorat français et la majeure partie des territoires de l'actuel Burkina Faso y sont agrégés progressivement. En 1904, ces territoires sont intégrés à l'Afrique occidentale française au sein de la colonie du Haut Sénégal-Niger. En 1919 est créée la colonie indépendante de Haute Volta, démembrée le 5 septembre 1932 et dont les terres sont partagées entre la Côte d'Ivoire, le Mali et le Niger.

En 1947, la Haute Volta est reconstituée dans ses limites de 1932. Le 11 décembre 1958, elle devient une république membre de la communauté franco-africaine et accède à l'indépendance en 1960.

Le nom actuel de Burkina Faso est choisi le 4 août 1984. Il signifie "la patrie des hommes intègres" en langue mooré des Mossi et bamakan des Bambara (burkina signifie "intègre" et faso signifie "patrie"). Le blason du Burkina Faso montre autour de l'écu coupé de gueule et sinople à l'étoile brochante deux chevaux blancs cabrés, héritiers de la monture de Yennega sans laquelle l'histoire n'aurait pas été la même.

L'art contemporain africain: le souffle de l'ancestralité sur les braises de la modernité.

L’art contemporain Burkinabé

L’art africain est à la mode. Partout fleurissent des expositions sur les masques et les rituels. Longtemps dénigré cet art connaît aujourd’hui un regain d’intérêt de la part du public. L’ouverture du musée du quai Branly après la longue éclipse du palais de la porte dorée permet à tout un chacun de redécouvrir les trésors des collections françaises. Si aujourd’hui cet art n’est plus frappé d’ostracisme, il est longtemps resté incompris. Il a été souvent collectionné pour ses valeurs d’exotismes sans que le contexte et l’histoire des objets ne soient respectés. Quand on l’a découvert l’art africain a été jugé sauvage et primitif car il était trop éloigné de la conception occidentale de l’art. Préjugé de l’époque bien sur mais aussi manque d’évolution de la pensée occidentale de l’art à cette époque. En effet, ce sont les dadaïstes qui séduits par cette esthétique dénuée des conventions sociales qu’ils prohibaient ont les premiers été séduits par cet art. Ils l’ont pourtant cru naïf et simpliste. Il faudra un double mouvement à la fois de retour sur les lieux de collectes pour tenter de comprendre ces œuvres et de l’émergence de la peinture abstraite pour que les européens réussissent à percevoir et accepter la complexité et la profondeur de ces oeuvres. Au début du XXe siècle, l’art africain a puissamment inspiré l’art contemporain par son étrangeté et par ses formes. Aujourd’hui, on peut déplorer qu’il soit sorti du champs de l’art pour intégrer celui de l’ethnologie et que par un chemin inverse de celui de sa découverte (aussi pcq ses objets sont aujourd’hui le témoin de civilisations disparues) ces objets d’art ne soit plus, en premier lieu, porteurs d’émotion artistique mais témoin (les dernier) des civilisation qui les ont crée.

Depuis 30 ans, l’art contemporain africain se développe et s’impose peu à peu à un monde occidental qui a, une nouvelle fois, du mal à l’accepter. D’un art ancestral on passerait à un art contemporain ? Sans transition ? N’est-ce pas plutôt ainsi que l’on vécu les pays occidentaux si fiers de leur art d’avant-garde. Est-ce pour cela que cet art contemporain a longtemps été interprété comme lié à l’art traditionnel ? Ou bien parce que l’européen une fois muni d’une grille de référence pour les arts de ce continent ne souhaite plus sortir de ces confortables certitudes ? Pourtant qu’est ce que l’art contemporain si ce n’est une proposition de voyage hors des sentiers de nos perceptions esthétiques habituelles et rassurantes. Double ouverture donc à l’art contemporain et à l’Afrique.

Dans son article « chaos et métamorphose » Simon Njami, commissaire de l’exposition Africa Remix présente les trois phases de l’évolution de l’art contemporain en Afrique « l’on peut grossièrement distinguer trois étapes dans le processus de mutation des artistes africains. La première fut celle de la célébration, parfois outrancière de leurs racines. Elle correspond à la période qui suit immédiatement les indépendances. Il s’agit alors pour l’artiste de montrer et d’affirmer son africanité. De puiser dans la bibliothèque virtuelle de la symbolique pour se montrer enfin libre débarrassé de toutes influences coloniales. La seconde étape, qui se situe entre la fin des années 1970 et la fin des années 1980, est une période de dénégation. L’artiste se sent tellement à l’étroit dans les limites de ses origines qu’il éprouve le besoin de se démarquer de l’image de lui-même que l’extérieur lui renvoie. C’est à ce moment qu’on entend dire « je ne suis pas un africain je suis un artiste. Cette déclaration est un cri. L’expression de la volonté d’être enfin perçu non comme un être exotique qui vient se confronter à un monde qui n’est pas le sien mais comme un être à part entière qui participe à la création artistique de la planète. La troisième étape, témoigne d’un apaisement et d’une certaine maturité. L’enjeu est ailleurs. Il n’est plus essentiellement ethnique, même si personne ne peut renier ses racines, il est esthétiques et politique au sens premier du terme ».

Nouveau venu, l’art contemporain du Burkina Faso a hérité de cette maturité tout en apportant la fraîcheur et le dynamisme d’un mouvement récent. La création plastique s’y développe essentiellement dans des domaines  traditionnels  tel que la peinture et la sculpture. La structuration du monde de l’art est venue des artistes et non de l’état et a donc favorisé les liens et les échanges entres les plasticiens.

On peut isoler quelques axes majeurs dans la production artistique contemporaine du Burkina Faso. Certains artistes cherchent à rendre compte de la réalité urbaine en pointant ses aspects les plus pittoresques d’une manière à la fois comique et poétique. La majorité s’interroge sur les rapports entre la modernité et les traditions et cherchent à articuler modernité et tradition sur le mode de la complémentarité. Même la peinture abstraite, d’une certaine façon, recycle les signes et les motifs traditionnels. Tous ou presque sollicitent la tradition dans un souci de conservation de ses valeurs et de sa richesse, mais avec la conviction solidement ancrée qu’elle ne peut se survivre à elle-même dans la simple répétition des formes anciennes et qu’il leurs revient en tant qu’artistes contemporains, de lui inventer des formes nouvelles en adéquations avec la réalité du monde moderne. Voila pourquoi les techniques et les matériaux qu’ils utilisent notamment les pigments naturels sont si importants.

Nombreux sont les artistes qui cherchent, à travers leurs œuvres, à établir des connexions entre les visions chrétiennes et musulmanes du monde et celle développées par les religions animistes qui restent très présentes au Burkina Faso.

Les expositions itinérantes de la Galerie Princesse Yennega

La galerie princesse Yennega entretient des contacts privilégiés avec les artistes burkinabés. Séduite par le concept d’expositions itinérantes pratiqué par les musées afin de faire voyager une exposition dans plusieurs villes ayant participées à sa création, elle l’adapte afin de faire découvrir ces artistes. Son souhait est d’élargir la diffusion de l’art contemporain en dehors du microcosme parisien afin d’en faire bénéficier des publics qui ne bénéficie pas toujours de l’accès à l’art. Cette formule lui semble le un moyen privilégié d’aller à la rencontre de nouveaux publics et de faire découvrir cet art aux plus grands nombres.

 

« L’artiste africain voyage à travers le monde et présente à un public chaque jour plus différent les fruits de sa quête. Peu importait l’étiquette qui leur collait au dos la seule chose qui comptait était que leur travail fut vu. L’Europe ou pour être plus large l’occident n’est pas la terre promise que l’on veut bien croire. J’ai croisé nombres d’artistes qui affirmait ne jamais vouloir quitter leur terre natale, d’autre c’est vrai sont partis. Il est bien des raisons pour lequel on peut s’en aller. Lorsque par exemple s’agissant des artistes contemporains on ne peut plus partager la langue que l’on porte en soi avec ceux qui vous entoure. Lorsqu’il devient indispensable de trouver ailleurs un silence qui vous corresponde. C’est cela la contemporanéité sans doute, les artistes partagent une même qualité de silence qui s'exprime selon des accents et des sensibilités différents. Des silences à travers lequel apparaît leur vision du monde ».

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